vendredi 30 avril 2010

Le luxe d'une chômeuse

J'avais à peine publié le post hier, évoquant ainsi la page qui se tournait avec la cuisine, que je reçois un coup de téléphone. Une femme, qui a vu mes petites cartes déposées chez l'ostéopathe (comme quoi, ça sert d'avoir un balai dans le dos, on ne mesure pas forcément les conséquences d'un lumbago chronique), et qui souhaitait faire appel à mes services.

Waouh. Je me suis sentie flattée.

Elle voulait, plus précisément, "un panaché de petits gâteaux". "Pour demain, c'est possible?" Euh, il était 19h, la pâte à cannelés nécessite 24 heures de temps de repos, comment dire, ça va pas être simple. Je lui ai donc proposé une livraison pour samedi.

Samedi, samedi... Oui, c'est ça, le 1er mai, jour de la Fête du travail. Un comble, pas vrai ?

Bah, c'est le luxe d'une chômeuse, se pavaner au soleil pendant que les autres carburent et... pouvoir s'octroyer quelques heures de taf durant les jours fériés.

2 commentaires:

  1. C'est génial ! Et tu verras, le bouche à oreille, ça fonctionne bien, quand les gens sont satisfaits. Tu tiens le bon bout, la Mouette.
    Bises.
    L'oiseau

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  2. Exactement ! Ah, je suis bien contente ! c'est vrai qu'une clientèle, ça se forge...et c'est long ! Et puis peu à peu, ça se dessine....

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